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 Texte Céline BARRE


PATRICIA KENNEALY MORRISON

La porte s'ouvre sur une silhouette vêtue de noir. Une crinière rousse émerge, et un visage à la peau incroyablement diaphane. Le visage est enfantin, avec un nez en trompette et une moue boudeuse. Mais le regard, d'un brun profond, est grave et changeant, à la fois opaque et scrutateur, doux et sévère.

Patricia Kennealy Morrison nous ouvre les portes de son royaume. Elle est écrivain, auteur entre autres d'un livre magnifique et poignant, où elle raconte son histoire d'amour avec Jim Morrison. Elle en dresse un portrait subtil, amoureux mais lucide, passionné mais toujours honnête, sans jamais prétendre détenir l'ultime vérité sur cette personnalité complexe. C'est le Jim Morrison qu'elle a connu, deux ans et demi avant sa mort, tendre et cruel, si loin, si proche... Patricia Kennealy a aimé Jim Morrison, elle l'aime encore et l'aimera jusqu'à son dernier soupir -et plus encore. Et cet amour, ou cette foi, elle le paye cher. Voilà trente ans qu'elle est traînée dans la boue, salie, accusée des pires maux. Le paroxysme de l'horreur a été atteint avec le film d'Oliver Stone, The Doors, où elle est décrite comme un parasite malfaisant, une sorcière diabolique, poussant le personnage de Morrison (dés-incarné par Val Kilmer) vers les abîmes qui allaient causer sa perte. Au mieux, elle est une groupie parmi tant d'autres. Au pire, l'âme damnée, celle par qui le malheur arrive. Et aujourd'hui, cette psychopathe tente bien sûr de tirer le maximum de profit de son amourette sulfureuse avec le Dieu du rock. Elle compte les dollars en sniffant de la cocaïne.

Mais Patricia est en face de moi. Elle respire l'honnêteté, la droiture intellectuelle. Il n'y a aucun doute possible, cette femme ne ment pas. Elle vit toujours dans le même minuscule appartement, qu'elle ne possède même pas. Ses seules richesses, et elles sont enviables, sont des poèmes, des dessins, des lettres de l'homme qu'elle aime. Autant de preuves, pour les sceptiques. Elle pourrait être rapidement millionnaire en vendant quelques uns de ces vestiges. Une simple ceinture de Morrison ne s'est-elle pas envolée à 90 000 $ aux enchères ? En face d'elle, les arguments de ses détracteurs tombent en poussière. Ils sont d'une mauvaise foi et d'une vulgarité à faire frémir. Un proche des Doors nous confia un jour d'un air entendu : "si elle a réellement avorté, comme elle le prétend, ce n'est pas la première groupie à le faire. Et puis, une femme ne peut décemment pas vouloir avorter si elle porte l'enfant de Jim Morrison." Sans commentaire.

Pourquoi cet acharnement ? La question la fait sourire. Patricia ne fait pas partie de l'histoire officielle, du mythe mis en place par les hagiographes et leurs compères publicitaires. Elle ne cadre pas, cette femme trop forte, trop indépendante, moins jolie que "l'autre", la compagne officielle, la "muse", Pamela Susan Courson. On pourrait appeler cela le syndrome Yoko Ono. Mais le pire est ailleurs : Patricia Kennealy Morrison est une sorcière. Une vraie. Prêtresse d'un rite celtique pré-chrétien. Donc, une folle, ou une adoratrice du diable. Et pour aggraver son cas, cette femme a épousé Jim Morrison selon ce rite, faisant ainsi de lui un initié, loin des yeux du monde. Trop bizarre, trop compliqué. Et tellement malsain.

Nous sommes dans le salon. C'est ici-même qu'a eu lieu la cérémonie, ici que Jim et Patricia ont échangé des voeux qui les lient pour toujours : "la mort ne sépare pas, seulement le manque d'amour." Selon ce rite, on peut en effet s'unir pour un jour, un an, pour la vie ou pour toujours. Elle s'assoit sur le sofa, un éventail à la main, royale. A ses doigts, les bagues anciennes qu'il lui a offertes, et son alliance. Ses cheveux frôlent le bas de son dos. Jim lui avait demandé de ne jamais les couper. En face d'elle, un fauteuil comme un trône, celui où aimait s'asseoir le "Roi Lézard". Un tartan écossais, celui du clan des Morrison, est posé dessus. Les murs pourpres sont couverts des dessins de la main de Jim, de tableaux illustrant la légende arthurienne, de tablettes sur lesquelles reposent des statuettes anciennes de déesses. Athéna, la guerrière. Ariadné, compagne de Dyonisus. Une serviette de cuir par terre, celle de Morrison. Son stylo. Un ceinturon accroché à un miroir, des vêtements, des livres, des objets personnels : Patricia a tout gardé.

Mais il ne faut pas s'y tromper : elle n'est pas femme à vivre dans le culte du passé, adorant des reliques et vivant hors du monde, repliée sur sa douleur. Elle est plutôt une gardienne, vigilente et fidèle. "Je ne recherche pas la souffrance, mais je ne veux rien oublier. Et si la souffrance est le prix à payer pour cela, alors je le paye avec joie."

Tout a commencé un jour de janvier 1969 : "je n'avais que 22 ans, j'étais rédactrice en chef à Jazz and Pop, une revue alors très renommée. J'étais au Plaza, ici, à New York, et j'allais interviewer Jim Morrison. Il n'y avait pas d'autre journaliste. Je suis entrée dans la suite, il s'est levé pour m'accueillir et s'est avancé vers moi. Il a tendu sa main, j'ai tendu la mienne, et lorsque nos deux mains se sont touchées, il y a eu des étincelles. De vraies étincelles, bleutées, qui volaient dans toutes les directions. Je l'ai regardé, il a souri, ma main était toujours dans la sienne. Il a dit, avec cette voix d'une douceur impossible, "un présage", j'ai acquiescé, et j'ai retiré ma main. J'étais profondément troublée."

Patricia Kennealy et Jim Morrison vont parler pendant des heures : de leurs racines celtiques, de poésie, de musique. Il semble particulièrement intrigué par cette toute jeune femme, brillante et cultivée, capable de parler avec lui d'égal à égal. Voilà qui change des groupies. N'y tenant plus, il finit par lui demander abruptement : "dis-moi ce que tu es". Et elle de le regarder droit dans les yeux : "je suis une sorcière." Patricia Kennealy descend d'une très ancienne famille de chamans irlandais. Kennealy signifie "tête de loup" : les sorciers s'enveloppaient d'une peau de loup, la gueule de la bête posée sur leurs têtes. Elle a choisi le paganisme celtique dès sa dix-septième année, rompant ainsi avec une éducation catholique stricte. "C'est une quête spirituelle, qui m'a fait retrouver mes racines. Nous essayons de reconstituer les rituels que nos ancêtres pratiquaient avant l'avènement du christianisme, en étudiant les mythes et légendes. Nos divinités sont les dieux et les déesses du panthéon celte : les divinités irlandaises et galloises de la sagesse, de la magie, de l'amour, de l'art, de la guerre, de la musique, de la littérature ; de la mer, du ciel, de la terre, des étoiles, des animaux, de la mort et de la naissance, toutes les facettes de la vie elle-même. Et au-dessus de ces divinités il y a la Déesse, avec Son consort, le Roi Sacré. J'expliquais tout cela à Jim, et son oeil s'allumait, il était fasciné." A ce moment-là, Patricia ne connaît pas encore cette histoire que Jim aime raconter. Quand il était enfant, il a vu dans le désert un accident de la route où plusieurs indiens avaient été blessés. Il a alors senti l'âme d'un vieil indien agonisant se réfugier en lui.

Leur quête spirituelle à tous deux va jeter les bases d'une amitié profonde. Morrison, retourné à Los Angeles, lui envoie des lettres, des poèmes, réclamant en retour des critiques impartiales. Car Patricia est loin d'être emballée par ses poèmes, qu'elle trouve vagues, complaisants. Aujourd'hui, elle tranche : "en tant que poète, c'est un grand songwriter !" Mais l'affaire ne s'arrête pas là. Il y a une attraction féroce entre eux, une attirance que Patricia analyse : "il était extrêmement charismatique et réservé, et il avait besoin de moi pour le sortir de lui-même, en quelque sorte. Quant à moi... et bien, je savais que c'était lui, et personne d'autre." Quelques mois plus tard, ils deviennent amants, aussi naturellement qu'ils sont devenus amis, et c'est le début d'une période très... romantique. Ils se voient rarement, lui à Los Angeles, elle à New York, mais Patricia ne le regrette pas : "j'avais besoin de temps pour écrire, lui aussi. Et comme on ne se voyait pas beaucoup, le temps que l'on partageait était d'autant plus précieux, il n'y avait de la place que pour l'essentiel." Car Patricia a déjà en tête, à l'époque, la saga celtique qu'elle ne commencera à publier qu'une dizaine d'années plus tard.

Patricia a déjà entendu parler de Pamela Courson lorsqu'elle la rencontre en janvier 1970. Elle raconte, avec un amusement visible : "rien ne s'est passé comme dans le film, bien sûr. C'était en coulisses, pendant une répétition des Doors, elle s'est présentée comme "la femme de Jim" et nous nous sommes serré la main. C'était la plus jolie fille que j'aie jamais vu. Pas de cervelle, mais très jolie." Pamela n'a jamais été madame Morrison. C'est une obsession, une idée fixe qui ne l'a jamais quittée, sa manière peut-être de se rassurer. Patricia n'aura pas besoin de ce genre d'artifice. Au printemps, Jim Morrison la demande solennellement en mariage, un genou à terre, sous un arbre fleuri à Central Park.

Le 24 juin 1970, Jim et Patricia se marient selon un rite celtique, devant la Grande Prêtresse -que Patricia va bientôt remplacer dans ses fonctions- et le Grand Prêtre. "Je lui tenais la main, nous étions très nerveux. J'ai vu notre reflet dans le miroir, tous les deux habillés de longues robes noires. Il avait une couronne de laurier dans ses cheveux longs. Il était d'une beauté irréelle à la lueur des bougies." Durant la cérémonie, les deux boivent à une coupe de vin mêlé de quelques gouttes de leur sang (scène transformée en une bacchanale absurde dans le film), leurs mains liées par un ruban, symbolisant le voeu qu'ils se font l'un à l'autre.

Cet été-là commence le désastreux procès de Miami. Le visage de Patricia se crispe pendant qu'elle raconte. James Douglas Morrison est accusé d'avoir baissé son pantalon pendant un concert à Miami en mars. Il paraît très préoccupé par l'affaire, se sent pris dans un étau. L'amérique puritaine et conservatrice va faire payer à Morrison les outrages de la génération hippie. "Peu importe qu'il soit coupable ou pas, l'enjeu est ailleurs. Il est un héros de la contre-culture que l'on va mener au pilori. L'establishment va crucifier Morrison." Le piège se referme sur lui avec des mâchoires d'acier. Personne n'est là pour le soutenir. Aucun journaliste ne vient témoigner en sa faveur. Pamela est restée à Los Angeles -il sait déjà à l'époque qu'elle est héroïnomane, et ne veut pas la voir. Des jeunes filles traumatisées s'avancent à la barre et assurent avoir vu la "chose" sous la lumière crue des projecteurs. Jim est apparemment profondément choqué par l'attitude de ses "fans". Il dira à Patricia : "je pense que ce qu'ils voulaient vraiment, c'était me voir mourir sur scène. Littéralement." Pour elle, Jim Morrison ne s'est jamais remis de ce procès. "Ce qui s'est passé à Miami est un des premiers facteurs qui ont conduit à sa mort."

Mais ce n'est pas tout. Patricia est partie rejoindre Morrison à Miami, pour offrir son soutien, et partager le fardeau qui pèse sur ses épaules. Patricia est enceinte et désespérée, déchirée par ses propres contradictions. Elle n'a jamais voulu d'enfant, et le fait que le père soit Jim Morrison n'est certainement pas une raison suffisante pour le garder. Elle sait déjà que ce serait la fin de leur histoire à tous les deux, et qu'elle devrait le voir grandir seule. Morrison, à ce moment-là, n'est pas en état de prendre ses responsabilités. Il semble dépressif et boit beaucoup. Janis Joplin et Jimi Hendrix viennent de mourir, à deux semaines d'intervalle. Il commence à répéter à qui veut l'entendre qu'il sera le troisième. Patricia repartira seule à New York, et malgré ses promesses, Jim Morrison ne sera pas avec elle pour l'avortement. Patricia croit toucher le fond, mais le pire est hélas à venir.

Morrison est déclaré coupable, son avocat fait tout de suite appel. Il décide alors de partir quelques mois à Paris, avec Pamela. "J'avais du mal à comprendre sa décision, mais je la respectais. Il m'a dit qu'il voulait rompre en douceur avec elle, parce qu'elle était incapable de prendre soin d'elle-même et qu'il avait peur de ce qu'elle pourrait faire. Et puis, il avait quelque chose à faire à Paris, qui ne concernait que lui. Il fallait qu'il se retrouve. Personne ne pouvait le faire à sa place. Mais il savait que j'étais là pour lui, j'attendais son retour." Elle fait une pose, les mots viennent péniblement : "j'ai reçu des lettres de Paris, extrêmement déprimées. Il disait ne pas savoir quoi faire de lui-même, il se sentait comme au fond d'une fosse béante, d'un grand vide dans lequel il s'enfonçait, il ne savait pas comment se sortir de là. C'était horrible, j'ai pleuré, je pleure encore chaque fois que j'y pense." Elle s'arrête puis ajoute : "il disait aussi que la seule chose qui le faisait tenir, c'était qu'il allait revenir et qu'on serait ensemble. On devait se remarier à l'automne, devant les autorités officielles cette fois."

Jim Morrison meurt dans la nuit du 2 au 3 juillet, dans des circonstances qui jamais ne seront élucidées. On sait, grâce au témoignage tardif d'un témoin, qu'il y avait de l'héroïne en grosse quantité dans l'appartement -les provisions de Pam- mais on sait aussi que Morrison méprisait cette drogue. "Il n'aurait JAMAIS pris de l'héroïne. Mais je sais aussi, intimement, qu'il n'est pas mort d'une simple crise cardiaque. Je pense que c'est la drogue de Pamela qui l'a tué. Il a pu en prendre en pensant que c'était de la cocaïne, ou bien peut-être l'a t-elle encouragé... Le rendre accro à son tour était un bon moyen de ne pas le perdre."

Patricia n'est pas la seule à soupçonner Pam : Max Fink, l'avocat de Morrison, assure que Jim avait rompu avec sa petite amie, qu'il ne voulait plus entendre parler d'elle, et qu'il devait rentrer aux Etats Unis le 4 juillet... Malheureusement, M. Fink est mort, et personne n'a jugé utile de publier son manuscrit. Autres éléments troublants : Pamela Courson était à ce moment la seule héritière légale de Jim Morrison, grâce à un testament datant de 1968, que Jim Morrison devait réviser à son retour. Pamela étant morte d'une overdose en 1974, ce sont ses parents qui ont hérité à leur tour de la part de Morrison sur les droits d'exploitation des Doors. Oliver Stone a donc dû leur demander leur permission pour faire le film. Permission accordée, à une condition, détaillée dans un contrat : interdiction de s'attarder sur la toxicomanie de leur fille (on voit juste uns scène très prude), et plus intéressant encore, interdiction de lier en aucune façon Pamela Courson à la mort de Jim Morrison. On peut s'interroger sur la nécessité d'un tel contrat, puisqu'il est mort dans sa baignoire d'une crise cardiaque. Ou peut-être pas ?

Patricia ira rendre visite à Jim au Père Lachaise, quelques jours après sa mort. Elle est la seule à s'être donné cette peine. Après ça, elle ne se souvient de rien. "J'étais une morte-vivante. Je devais être folle. J'ai dû passer à travers puisque je suis encore là. Le fait de devoir chaque jour sortir pour gagner ma vie m'a sans doute sauvée. Pendant des années, je n'ai pas pu parler de lui, ou le voir en photo. Les gens ne devaient pas m'en parler. Je ne peux toujours pas l'écouter chanter aujourd'hui, c'est trop douloureux. Mais le film m'a obligée à sortir de ma réserve. Si Oliver Stone n'avait pas sali sa mémoire, je n'aurais pas eu besoin d'écrire ce livre."

Patricia a établi un recueil, Fireheart, des textes, lettres, poèmes et dessins que Jim lui a laissés. Mais elle ne peut les publier sans l'accord des héritiers. Du moins pas pendant les cinquante années qui suivent la mort de l'auteur. Alors, plutôt que de négocier, elle attend.

Encore vingt ans. "Il y a des choses que je ne publierai jamais. Je veux garder quelque chose de secret pour nous deux, je ne veux pas tout livrer au regard. Peut-être certaines choses seront-elles brûlées à ma mort. Ou peut-être toutes ?" Puis elle ajoute, avec élégance : "quelle importance, puisque ce sont des faux ?"

ENCADRE

LE MYTHE MORRISON

HE'S HOT, HE'S SEXY, AND HE'S DEAD :
La célèbre couverture de Rolling Stone résume parfaitement la légende du Roi Lézard.

Jim Morrison est pour toujours ce jeune lion au torse nu, secouant sa crinière devant l'objectif des photographes médusés. Et tant pis pour le dernier Jim, celui qu'on a dit empâté et bouffi par l'alcool : sans doute a-t'il voulu se débarrasser de son image de jeune dieu du rock. Il l'a payé cher. Jim Morrison est tout ce que vous voulez qu'il soit : un anarchiste, un poète, un homme blessé, un ivrogne, un sex-symbol... Le mythe est tenace, et jamais bien loin du cliché. Les Doors n'ont jamais vendu autant d'albums que depuis sa disparition. Le film, sorti en 1991, a généré une Doors-mania sans précédent. Jim Morrison est l'un des morts qui génèrent le plus de bénéfices aux Etats Unis, avec Elvis, Marylin et JFK. Sa tombe au Père Lachaise est visitée chaque année par des dizaines de milliers de fans. De jeunes couples viennent, grimés en Jim et Pam. Certains font des milliers de kilomètres pour se tenir là. Les bruits les plus excentriques circulent. Il n'y a personne dans la tombe, il est enterré avec Pamela, il est vivant, il s'est réincarné en chat... Il y a quelques années, certains avaient même commencé à creuser pour se faire une idée -pas de chance, il est enterré à quatre mètres de profondeur, exactement.

En 1991, pour les 20 ans de sa disparition, des milliers de jeunes des tout nouveaux ex-pays de l'est ont afflué vers le cimetière, et ont tenté d'en ouvrir les portes en se servant d'une voiture comme bélier. Cette année, la journée du 3 juillet promet également d'être épique, puisque l'un des Doors, Ray Manzarek, sera présent. MTV sera installée pour la journée à l'entrée du cimetière. Et une rumeur absurde et totalement infondée, selon laquelle le corps de Jim Morrison va être exhumé et ramené aux Etats Unis, risque de créer une véritable émeute. La famille n'a jamais fait cette demande, donc Morrison restera au Père Lachaise. Et, bien sûr, Patricia ne participera pas aux "festivités". (encart : 2000 signes)

 


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